Le hongrois avec András

Le hongrois avec András

Leçon 37

37. (harminchetedik) lecke / Leçon 37

37 harminchét / trente-sept

 

Vacsorázik a család

La famille dîne

[Dîne la famille]

 

Écoutez le dialogue sur Google Traduction et répétez-le tout en le lisant, jusqu’à ce que vous le prononciez correctement.

 

Zsuzsa:

Asztalhoz! Kész a vacsora!

À table ! Le dîner est prêt !

[Table-vers-chez ! Prêt le dîner !

Péter:

Mit főztél? Gulyást? Azt szeretem.

Qu’est-ce que tu as fait ? Du goulache ? J’aime ça.

Quoi (COD) as-cuisiné ? Goulache (COD) ? Celui-là (COD) aime-je-le.

Laci:

Én viszont nem.

Pas moi.

Moi en-revanche non.

Péter:

A te dolgod. Megeszem én a te adagodat is.

C’est ton affaire. Je vais manger ta part aussi.

La toi affaire-ta. Préfixe-mange-la moi la toi portion-ta (COD) aussi.

Zsuzsa:

Laci, ne csináld ezt! Ülj le, és egyél!

Laci, arrête ! Assieds-toi et mange !

Laci, ne fasses-le celui-ci (COD) ! Asseyes vers-le-bas, et manges impératif-subjonctif !

Laci:

De miért?!

Mais pourquoi ?!

Mais pourquoi ?!

Péter:

Mert anyu mondja. Gyerünk!

Parce que maman le dit. Allez !

Parce-que maman dit-le. Allons !

Pisti:

Én tudom, miért nem akar enni. Ő ette meg az egész csokit, amit vettél nekünk, anyu.

Moi, je sais pourquoi il veut pas manger. C’est lui qui a mangé tout le chocolat que tu nous as acheté, maman.

Moi sais-le, pourquoi non veut manger. Lui a-mangé-le préfixe l’entier chocolat (COD), quoi (relatif, COD) as-pris à-nous, maman.

Laci:

Hallgass! Nem igaz!

Tais-toi ! C’est pas vrai !

Tais ! Non vrai !

Zsuzsa:

Akár igaz, akár nem, megeszed azt a gulyást. Másképp nem nézel tévét ma este.

Vrai ou pas, tu vas manger ton goulache, sinon, tu vas pas regarder la télé ce soir.

Soit-que vrai, soit-que non, préfixe-manges-le celui-là (COD) le goulache (COD). Autrement non regardes télé (COD) aujourd’hui soir.

Laci:

Fütyülök rá! Nincs semmi érdekes máma.

J’ m’en fous ! Y a rien d’intéressant aujourd’hui.

Siffle-je vers-sur ! Non-est rien intéressant aujourd’hui.

Péter:

Jaj de rossz vagy, Laci! Nem tudnád legalább egyszer azt csinálni, amit anyád mond?

Qu’est-ce que t’es vilain, Laci ! Tu pourrais pas faire pour une fois ce que ta mère te dit ?

Aïe mais méchant es, Laci! Non saurais-tu-le au-moins une-fois celui-là (COD) faire, quoi (relatif, COD) mère-ta dit ?

Laci:

De nem vagyok éhes!

Mais j’ai pas faim !

Mais non suis affamé !

Péter:

Na jól van. Ne egyél, de itt maradsz. Ha jól emlékszem, te mosogatsz ma este.

Bon, ça va. Ne mange pas, mais tu restes là. Si je me rappelle bien, c’est toi qui fais la vaisselle ce soir.

Eh bien est. Ne manges impératif-subjonctif, mais ici restes. Si bien me-rappelle, toi fais-la-vaisselle aujourd’hui soir.

Laci:

De nem rajtam a sor!

Mais c’est pas mon tour !

Mais non sur-moi le rang !

Péter:

De igen, Laci. Pisti mosogatott tegnap.

Si, Laci. C’est Pisti qui l’a faite hier.

Mais oui, Laci. Pisti a-fait-la-vaisselle hier.

Pisti:

Jó étvágyat!

Bon appétit !

Bon appétit (COD) !]

 

Les mots nouveaux du texte

 

Noms :

 

adag, -ot, -ok, -ja

part, portion

csoki, -t, -k, -ja (fam.)

chocolat

dolog, dolgot, dolgok, dolga

1. chose ; 2. affaire

sor, -t, -ok, -a

(ici) tour (de faire quelque chose)

 

Adjectifs :

 

érdekes, -et, -ek

intéressant

kész, -et, -ek

prêt

 

Verbes :

 

emlékezik, -em, -el, -tem, -ett, -z! variante à l’ind. prés. emlékszik, -em, -el

se rappeler

fütyül, -sz, -tem, -t, -j!

siffler

fütyül rá (fam.)

s’en foutre

hallgat, -sz, -tam, -ott, hallgass!

(ici) se taire

mosogat, -sz, -tam, -ott, mosogass!

faire la vaisselle

 

Adverbes :

 

máma (fam.) = ma

aujourd’hui

másképp

autrement

 

Conjonction :

 

akár …, akár

que … que, soit (que) … soit (que)

 

Énoncés communicatifs :

 

A te dolgod. (indifférence à l’égard de ce que fait ou veut faire le destinataire)

C’est ton affaire.

Fütyülök rá! (fam., indifférence à l’égard d’un énévement)

Je m’en fous !

Hallgass! (interdire de parler)

Tais-toi !

Jaj de rossz vagy! (reprocher la méchanceté)

Qu’est-ce que tu es méchant !

Na jól van. (concession)

Bon, ça va.

Nem igaz! (rejeter une affirmation)

Ce n’est pas vrai !

 

Après avoir étudié le dialogue et son vocabulaire, faites cet exercice pour voir si vous comprenez le texte sans la traduction.

 

Vocabulaire et énoncés communicatifs supplémentaires

 

À la maison

 

Adverbes :

itthon (< itt 'ici' + hon 'patrie')

à la maison, chez soi (utilisé quand on est chez soi)

otthon (< ott 'là-bas' + hon)

à la maison, chez soi (utilisé quand on n’est pas chez soi)

 

Verbes :

alszik, -om, -ol, aludtam, aludt, aludj!

dormir

elalszik

s’endormir

borotválkozik, -om, -ol, -tam, -ott, -z!

se raser

felébred, -sz, -tem, -t, -j fel!

se réveiller

felkel, -sz, -tem, -t, -j fel!

se lever (quand on est couché)

fésülködik, -öm, -sz, -tem, -ött, -j!

se peigner

fürdik, -öm, -esz, fürödtem, fürdött, fürödj!

se baigner, prendre un bain

lefekszik, -em, -el, lefeküdtem, lefeküdt, feküdj le!

se coucher

mos, -ol, -tam, -ott, -s!

laver

mosakodik, -om, -sz, -tam, -ott, -j!

variante à l’ind. prés. mosakszik, -om, -ol

se laver

takarít, -asz, -ottam, -ott, -s!

faire le ménage, nettoyer

törül, -sz, -tem, -t, -j!

essuyer

törülközik, -öm, -öl, -tem, -ött, -z!

s’essuyer

varr, -sz, -tam, -t, -j!

coudre

vasal, -sz, -tam, -t, -j!

repasser (du linge)

vetkőzik, -öm, -öl, -tem, -ött, -z!

se déshabiller

zuhanyozik, -om, -ol, -tam, -ott, -z!

prendre une douche

 

Articles d’hygiène :

borotva, -át, -ák, -ája

rasoir

dezodor, -t, -ok, -ja

déodorant

fésű, -t, -k, -je

peigne

fogkefe, -ét, -ék, -éje

brosse à dents

fogkrém, -et, -ek, -je

pâte dentifrice

intim betét, -et, -ek, -je

tampon intime

kefe, -ét, -ék, -éje

brosse

olló, -t, -k, -ja

ciseaux

óvszer, -t, -ek, -e

préservatif

sampon, -t, -ok, -ja

shampoing

szappan, -t, -ok, -a

savon

törülköző, -t, -k, -je

serviette (de toilette)

 

Exprimer son indifférence

 

par rapport à un événement :

Bánom is én! (ironique)

Peu m’importe ! (litt. 'Je le regrette, moi !')

Ez legyen a legnagyobb gondom!

C’est le cadet de mes soucis ! (litt. 'Que ce soit mon plus grand souci !')

Hát aztán?

Et après ?

Mit bánom én? / Mit törődöm én ezzel?

Qu’est-ce que ça peut me faire ? (litt. 'Qu’est-ce que je le regrette ? / Qu’est-ce que je me tracasse avec ça ?)

Na és?

Et alors ?

Nem csinálok én gondot ebből!

Je ne me fais pas de souci (à cause de ça) !

 

par rapport à ce que fait ou veut faire le destinataire :

Csinálj, amit akarsz.

Fais ce que tu veux.

No, csak rajta!

Tu n’as qu’à le faire !

Tegyél, ahogy jónak látod.

Fais comme bon te semble.

 

Interdire de parler

 

Egy szót se szólj!

Pas un mot !

Fogd be a szád(at)! (fam.)

Boucle-la !

Kérdezett valaki?!

On t’a rien demandé !

Ne beszélj már annyit!

Arrête de parler !

Ne dumálj már annyit! (fam.)

Arrête de causer !

Ne mondj semmit!

Ne dis rien !

 

Rejeter une affirmation

 

Ez (szemenszedett) hazugság!

C’est un (grossier) mensonge !

Hazudsz!

Tu mens !

Nem mondasz igazat!

Tu ne dis pas la vérité !

 

Reprocher au destinataire sa méchanceté

 

Komisz vagy! (fam., à un enfant)

T’es vilain !

Rémes vagy! / Rettenetes vagy! / Szörnyű vagy!

Tu es affreux !

Szörnyeteg vagy!

Tu es un monstre !

 

Explications

 

1. Diminutifs avec le suffixe -i. Csoki 'chocolat' appartient au langage des enfants ou à celui utilisé avec les enfants, mais il est pratiquement passé au langage familier des adultes. Il est formé de la première syllabe du mot de départ + la consonne qui suit la première syllabe + -i, le même procédé qui sert à former des diminutifs à partir de prénoms. D’autres exemples : fagyi (< fagylalt) 'glace (à manger)', cuki 'mignon' (adjectif) (< cukor 'sucre'), süti (< sütemény) 'gâteau', Tibi (< Tibor 'Tibère'), Zsuzsi 'Susy' (< Zsuzsanna 'Susanne'). Si le mot de base est monosyllabique, on lui ajoute simplement -i : öcsi (< öcs) 'frère cadet'. On peut ajouter à de nombreux diminutifs ainsi formés un autre suffixe diminutif, -ka/-ke: Zsuzsika, Tibike, öcsike.

 

2. Pronoms relatifs. Dans les phrases Nem tudnád legalább egyszer azt csinálni, amit anyád mond? 'Tu ne pourrais pas faire pour une fois ce que ta mère te dit ?' et Ő ette meg az egész csokit, amit vettél nekünk 'C’est lui qui a mangé tout le chocolat que tu nous a acheté', amit est le pronom relatif ami en fonction de COD. Les pronoms relatifs hongrois ont la forme des pronoms interrogatifs, précédée de la voyelle :

  • Ami (pluriel amik) se réfère généralement à des notions abstraites ou des actions (premier exemple) mais aussi à des choses (deuxième exemple). Dans les traductions littérales, je rends ce pronom par [quoi].
  • Aki (pluriel akik) se réfère à des personnes : Ki az a nő, aki ott áll? 'Qui est la femme qui se tient là-bas ?'. Traduction littérale [qui].
  • Amelyik (pluriel amelyek) se réfère à une personne ou une chose considérée parmi d’autres : Az a szék, amelyikre leült, nem kényelmes 'La chaise sur laquelle vous vous êtes assis n’est pas confortable'. Traduction littérale [lequel/laquelle/lesquels/lesquelles].

Le pronom relatif reçoit les mêmes terminaisons que le nom, conformément à la fonction qu’il a dans la proposition qu’il introduit. Par exemple -t/-et s’il est COD (les deux premiers exemples), -re (le dernier exemple) ou une autre terminaison s’il est un autre type de complément. Bien entendu, il ne reçoit aucune terminaison s’il est sujet (troisième exemple).

Quant à la construction de la phrase complexe où on utilise un pronom relatif, celui-ci est très souvent anticipé dans la proposition principale par le démonstratif az. Conformément à la norme orthographique, avant le pronom relatif on met toujours une virgule, comme avant tout mot qui introduit une proposition.

 

3. Accord des démonstratifs ez et az. Dans megeszed azt a gulyást, vous pouvez voir que l’adjectif démonstratif s’accorde avec le nom qu’il détermine, c’est-à-dire qu’il reçoit la même terminaison de COD que ce dernier. Les démonstratifs ez et az, ainsi que les composés avec eux sont, lorsqu’ils déterminent un nom, les seuls adjectifs qui s’accordent avec le nom déterminé. D’autres exemples : Ismerem ezeket az embereket 'Je connais ces gens', Ugyanazzal a lánnyal jár 'Il sort avec la même fille'. La postposition utilisée avec un nom sans terminaison déterminé par un démonstratif est présente deux fois : une fois après le démonstratif, la seconde fois après le nom : ez előtt a ház előtt 'devant cette maison', e miatt a fiú miatt 'à cause de ce garçon', az alá a híd alá 'sous ce pont-là', a mögött a fa mögött 'derrière cet arbre-là'. À noter que si la postposition commence par une consonne, le démonstratif perd le z. La postposition suit seulement le nom si elle exige une terminaison de complément du verbe pour le nom et pour le démonstratif : ezzel a fiúval együtt 'ensemble avec ce garçon', azon a hegyen túl 'au-delà de cette montagne'.

 

4. Verbes à deux variantes. La proposition Ha jól emlékszem, … 'Si je me rappelle bien, …' serait tout aussi correcte sous la forme Ha jól emlékezem, … C’est un phénomène analogue à l’existence en français des deux formes de l’indicatif présent du verbe 's’asseoir' : 'je m’assieds' et 'je m’assois'. Toutefois, ce verbe hongrois a une seule variante aux 2e et 3e personnes du pluriel. Par contre, le verbe signifiant 'se laver' a deux variantes à toutes les personnes :

mosakodom / mosakszom

emlékezem / emlékszem

mosakodsz / mosakszol

 

emlékezel / emlékszel

mosakodik / mosakszik

 

emlékezik / emlékszik

mosakodunk / mosakszunk

 

emlékezünk / emlékszünk

mosakodtok / mosakszotok

 

 

mosakodnak / mosakszanak

 

 

 

5. Mots dérivés. Le verbe mosogat 'faire la vaisselle' est formé de mos 'laver', avec le suffixe -gat/-ogat/-get/-eget/-öget qui, cette fois, n’a pas sa fonction d’origine (voir la leçon 36) mais forme un verbe avec un sens spécifique. Des exemples de ce genre à partir de verbes que vous connaissez avec leur sens de base : látogat 'visiter, rendre visite' (< lát 'voir'), kéreget 'mendier' [< kér 'demander (de donner)]', tartogat 'réserver' (< tart 'tenir').

 

Exercice 1.

Exercice 2.

Exercice 3.

 

Couvrez la partie en hongrois du dialogue de départ et des exercices, et reconstituez-les à l’aide de la traduction.

 

Jeu de mémoire (Pour y accéder, vous avez besoin de WinRAR. Après avoir cliqué sur le lien «Je de mémoire», choisissez «Ouvrir», puis ouvrez le dossier qui se présente, après quoi ouvrez le fichier «index.html».)

 

Documents supplémentaires. Lisez-les et efforcez-vous de les comprendre à l’aide d’un dictionnaire. Si vous n’y arrivez vraiment pas, reportez-vous à la traduction.

 

Bográcsgulyás

 

Hozzávalók:

 

1 kg marhalábszár

1 kg burgonya

15 dkg vöröshagyma

5 dkg őrölt pirospaprika

só ízlés szerint

1,6-2 l víz

 

Apróra vágom a vöröshagymát, és a bogrács aljára szórom. Megtisztítom a húst (az inakat, némi faggyút és a hártyákat is meghagyva), kb. 2x2 cm-es kockákra vágom, és a hagymára teszem. Felöntöm a vízzel, és erős tűzön főzni kezdem. Ha felforrt, hozzáadom a sót és a paprika felét. A habot nem szabad leszedni! Idővel szépen letisztul. Egyenletes tűzön főzöm, amíg a hús majdnem puha. Ekkor hozzáadom a hámozott, egyforma hasábokra vágott burgonyát. Ennek főzési ideje kb. 20 perc. Az utolsó percekben hozzáadom a paprika másik felét.

 

Source : http://receptkereso.com/bogracsgulyas

 

Nevessünk egy kicsit 

Rions un peu

 

– Pistike, addig nem állhatsz fel az asztaltól, amíg meg nem eszed a vacsorát! – mondja haragosan az anyuka.
– Jaj, de jó, akkor holnap nem mehetek iskolába!

 

À vos commentaires pour demander des explications supplémentaires, faire des suggestions d’amélioration, signaler des problèmes de fonctionnement, etc.



30/04/2011
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